Cannabis et système endocrinéen

Des organes en bonne santé et une centaine de réactions biologiques dépendent en grande mesure du bon fonctionnement de notre système endocrinien, ayant comme raison d'être de tenir le corps en équilibre et de le permettre de fonctionner de manière optimale. Puisque les hormones excitent le corps envers une action, un déséquilibre des niveaux hormonaux veut dire une vie déséquilibrée. Le système endocrinien assure la production et libération des hormones régulant la croissance, l'énergie, le métabolisme, le sexe, ainsi que l'humeur. Un taux d'hormones déséquilibré ou des organes qui ne répondent pas à ces hormones affecte grandement notre état de santé global, notamment sur le long terme; il est donc essentiel de rechercher le rôle que peut jouer le cannabis dans ce système, que ça soit pour augmenter ou diminuerla qualité de vie.

Dès qu'une glande du système endocrinien reçoit des signaux ou stimulus de l'extérieur ou du cerveau, il peut libérer une hormone et signaler aux autres organes ou glandes soit de se mettre en marche soit de s'arrêter. Des hormones agissent en tant que messagers entre le cerveau et le corps, par le biais des glandes endocriniennes. Les hormones doivent être libérées de manière efficace et en temps voulu, afin de maintenir l'homéostasie et un fonctionnement physiologique optimal, dépendant de ce que subit la personne.

On a découvert que le cannabis peut soit diminuer la production de mélatonine de lz glandepituitaire, soit l'inciter, cette hormone étant responsable du rythme circadien. Les essais sur les animaux laissent entendre qu'il diminue le mélatonine, tandis que d'autres études ont trouvés qu'il l'augmente en fait. Le THC perturbe le neurotransmetteur appelé norépinephrine, responsable de la production de mélatonine. Cela pourrait expliquer pourquoi certaines souches nous donnent sommeil et d'autres nous donnent une levée d'énergie. Il faut que plus d'études s'attardent sur ses effets, mais on croit que des pourcentages variants des cannabinoÏdes peuvent expliquer les différents résultats.

Nos émotions résultent de la libération des différents substances chimiques, dans le cerveau et l'organisme, notamment quand le système endocrinient est impliqué. Des troubles comme l'anxiété pathologique ou la dépression peuvent être calmés en utilisant le cannabis, diminuant le stress que peut causer un déséquilibre des hormones et des neurotransmetteurs.. Des études ont trouvé que le CBD active non seulement les récepteurs CB2, mais aussi les récepteurs TRPV1 et 5HT1A qui sont impliqué dans les actions d'agir ou fuir. Les résultats dans ce système dépendent du dosage, du niveau de tolérance, de souche, et de si les terpènes peuvent agir en synergieavec les cannabinoÏdes. Consommer du cannabis au delà des niveaux de tolérance peut induire l'effet contraire et augmenter l'anxiété.

Des analyses de données ont trouvées que les gens qui se servent du cannabis avaient plus de tendance à avoir des taux de l'hormone stimulateur de thyroïde libérés par la glande pituitaire, à la différence des gens qui ne s'en servent pas, ces derniers montrant le risque d'en avoir trop ou en insuffisance. Il faut plus d'études pour enquêter sur les effets de l'herbe sur une thyroïde en surproduction ou sous-production des hormones pour en tirer des conclusions utiles.

Une étude réalisée à Harvard Medical School (École Médicine d'Harvard) a trouvé que les consommateurs de cannabis montraient toujours des taux d'insuline diminués et une résistance diminuée à l'insuline. Une recherche menée plus tard par le Michigan State University, qui recueillait les données de huit autres études, indiquait que les gens qui se servaient de cannabis tendent à avoir une baisse de 30% de leur risque de diabètes. Cela pourrait donné un aperçu très important, amenant peut-être aux traitements utilisant du cannabis pour gérer les diabètes. Cela étant, il faudrait plus d'études avant que nous puissions bien comprendre la prise en charge adéquate des diabétiques en utilisant cannabis.

Il existe toujours des preuves indiquant que le cannabis peut affecter le système endocrinien de manière nocive avec une toxine le pertubant. Un étude a d'ailleurs trouvé que les électrolytes ne sont pas diminués, malgré la capacité de l'herbe à provoquer une sensation de déshydratation dû aux effets indésirables tels que la sécheresse buccale. des études ont trouvés toutefois, que les taux de testostérone chez les hommes pourraient fluctuer, dépendant de leur récente consommation, dont l'explication est faite dans notre vidéo sur le système reproductif.